Peugeot 103 fuyarde…

Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’autre chose que de 2CV. En l’occurrence de Peugeot et pas de n’importe quelle Peugeot puisqu’il s’agit d’une mobylette.

En effet, au fond du garage dormait une 103 SV (pour « suspendue » et « variateur »). Datée par Peugeot de 1982, elle n’avait pas roulé (ni démarré) depuis… 1984. Achetée en 2014, elle avait accepté de démarrer avec un peu de mélange*, quelques (nombreux) coups de pédales avec et sans starter, une bonne suée et quelques doutes sur l’allumage. Depuis, le manque de temps avait fait qu’elle était retombée dans sa léthargie.

Qu’à cela ne tienne, les vacances sont là et avec elles, le défi de réveiller la « meule » de son long sommeil. En appliquant la recette précédente, il fut assez facile de relancer le moulin (et d’enfumer au passage tout le garage…) Il n’en fallait pas plus pour que toute la petite famille s’essaye à la manipulation de la bête. Y compris Madame et le futur « numéro 3 ».

Bref. Ce moment d’extase passé, une petite « course » en ville renvoya bien vite la réalité à la face du pilote : un démarrage réussi n’est pas synonyme de fonctionnement sans faille. Impossible de dépasser le 40km/h et surtout, à l’arrêt, une filet d’essence qui coule par le réservoir.

Pourquoi l’essence sort elle par le pot d’échappement ? Réponse : parce que le pointeau est HS. L’explication en vidéo ci-dessous**

Pourquoi la 103 n’est elle pas capable d’atteindre les 50km/h, même sur du plat et sans vent ? Réponse : parce que le carburateur est bien sale et les joints probablement morts.

D’une pierre, deux coups, démontage, nettoyage et remplacement des éléments trop vieux (flotteur/pointeau, joint de cuve, joint de boîte à air et joint de pipe). Le nettoyage se fait à l’essence et au pinceau. Les trous sont soufflés (pompe à vélo) pour évacuer toute la crasse possible. L’idéal aurait été de passer chaque pièce au bac à ultra sons mais ce dernier est réservé pour le nettoyage des bagues de madame…

Le résultat final est sans appel : la mobylette a retrouvé un second souffle et taquine gentiment les limitations de vitesses…

*Dosage recommandé par l’étiquette « Esso MIX » sur le réservoir : 4%.

** Merci de votre indulgence pour la qualité de la réalisation…

Catégories : Raconte ta vie | Étiquettes : , , , , , , | Poster un commentaire

Le réglage dynamique de l’avance à l’allumage

Ce week-end, j’ai aidé à installer un allumage électronique… dans une 4L. Sans vouloir faire d’infidélité à mes chevrons bien-aimés, j’étais curieux de savoir ce que pouvait donner cette opération sur un quatre cylindre. Sans compter qu’il s’agit de la 4L de « beau-papa » et qu’on n’en fait jamais trop pour rester le gendre préféré.

Bref, pour régler le point d’avance en statique, comme sur l’allumage électronique que j’ai installé sur Huguette, on utilise la LED incorporée. Sur mes conseils, le propriétaire de la 4L s’était équipé d’une lampe stroboscopique (du coup je suis jaloux) et nous avons même pu réaliser le réglage en dynamique. C’est idiot, je n’ai pas pensé à faire de vidéo.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient réaliser cette opération (le calage en dynamique) sur nos bicylindres préférés, vous pouvez consulter le tutoriel suivant. Il y a même un schéma pour fabriquer soi-même sa lampe ! Génial !

ATTENTION : pensez à vérifier dans la documentation propre à votre véhicule si les valeurs d’avance à l’allumage sont bien les mêmes que celles données par le site cité ci-dessus !

Catégories : Electricité, Mécanique, Réglage | Étiquettes : , , , , | Poster un commentaire

La charge sur les veilles 2CV (6V)

Huguette est une belle 2CV AZAM de 1965. Elle est équipée d’une batterie en 6V rechargée par une dynamo. Cette dernière est montée sur l’axe du moteur, derrière l’hélice de réfrigération.

Il arrive bien souvent que la charge, en roulant et surtout au ralenti, soit un peu faible voire inopérante.

Au hasard de mes pérégrinations sur le net, je suis tombé sur la vidéo en fin d’article. Certes, elle ne détaille pas tous les problèmes qui peuvent survenir sur ce type de montage mais elle présente plusieurs tests, simples et rapides à faire, pour dédouaner une partie des avaries potentielles.

Bon visionnage et merci à son auteur !

ATTENTION : comme précisé dans la vidéo, ne faites pas tourner votre moteur trop longtemps sans l’hélice pour éviter qu’il ne surchauffe ET n’oubliez pas de caler votre dynamo à l’aide d’une grosse rondelle, de peur que les vibrations ne la désolidarisent de l’axe moteur.

Catégories : Electricité, Entre Citroën, Entre vieilles, Mécanique, Réparation | Étiquettes : , , , , , , | Poster un commentaire

Le module d’allumage transistorisé, le compromis pour les puristes ?

Voilà bien longtemps que je n’ai plus pris le temps d’écrire ici.

J’ai eu l’occasion de faire une découverte (que certains connaissent sûrement depuis longtemps) que je tiens à diffuser ici puisqu’elle sera certainement très utile à bon nombre d’amoureux de nos anciennes : le module d’allumage transistorisé.

De quoi s’agit-il ? Derrière le « gros mot », un appareil très « simple » qui sert à remplacer le condensateur d’allumage. « Simple », je ne pense pas que la mise au point l’ait été tant que ça mais la mise en place du module ne requiert que très peu de compétences. Chapeau à ceux qui l’ont conçu et réalisé.

Les condensateurs actuels souffrent de problèmes de fiabilité : ils peuvent tenir aussi bien 100 que 1 000km. Cela peut parfois pousser à investir dans un allumage électronique complet, ce que j’ai fait, mais cette démarche est coûteuse. De plus, elle peut refroidir les plus puristes d’entre nous qui souhaitent garder un maximum d’authenticité. Huguette étant le fruit d’hybridations de la part de son ancien propriétaire (à mon grand dam), je n’ai pas hésité quand j’ai eu les fonds à l’équiper avec un allumage électronique mais, si j’avais connu le module ci-dessous, je pense que j’aurais choisi cette solution. Elle est économique, sûre et peut-être plus dans l’esprit que je me fais de la voiture ancienne. Là, tout est affaire de goût.

Qu’apporte le module ? Il permet de remplacer le condensateur par un ensemble de transistors. Ces éléments électroniques ont une durée de vie bien plus longue et sont plus robustes que nos condensateurs. Ils fournissent un courant bien mieux lissé donc une étincelle de meilleure qualité aux bougies et préservent la vie du rupteur (ou vis platinée), jugez vous-même :

Je vous présente ici une solution proposée par GrandLaurent MGL mais il existe sans doute d’autres solutions ailleurs sur le web ou dans vos magasins de bricolage/électronique habituels (j’ai vu passer des mentions de modules semblables destinés au matériel agricole monté avec succès sur des anciennes type 4L ou 2CV mais sans avoir plus de détails sur les fournisseurs). Pourquoi celui-ci ? Déjà parce qu’il s’agit de celui que j’ai le plus vu passer sur les forums et parce que leur site est très pédagogique : y est expliqué aussi bien le montage que les opérations de contrôle préalables, le tout avec une panoplie complète de photos et vidéos. Tout pour faciliter le montage correct et l’entretien de nos belles mécaniques. N’hésitez donc pas à aller vous faire un avis !

En conclusion, le module semble apporter autant de fiabilité qu’un allumage électronique complet tout en conservant le fonctionnement de l’allumage d’origine et la possibilité de repasser rapidement à un montage à condensateur. Un bon compromis selon moi.

Le site 2CVhuguette.wordpress.com n’a touché aucune rétribution pour parler des produits sus-mentionnés. La citation des entreprises et matériels présentés n’est fait que dans le but d’améliorer le fonctionnement des voitures anciennes et de faciliter leur entretien par leur propriétaires.
Images et vidéos propriétés de GrandLaurent MGL.
Catégories : Mécanique, Remplacement, Transformation | Étiquettes : , , , , , , , , | Poster un commentaire

De jolies choses à Bormes les Mimosas

Le 14 septembre dernier se tenait un rencontre de véhicules anciens, à dominante de VW Cox, et de Solex (et quelques transformation de Solex…) Voici les quelques photos réalisées à cette occasion. Mon gros coup de coeur : la Citroën B2 de 1921.

Catégories : Entre vieilles, Expo/Concentration, Plaisir des yeux, Transformation | Étiquettes : , , , , , , , | Poster un commentaire

Propulsé par WordPress.com.